Insomnie : quand le sommeil n’est plus réparateur….

Dormir est un besoin incontestable de l’être humain, il répond tant à une nécessité physique que psychique, il participe à l’équilibre global.

De ce fait, le sommeil est par excellence l’espace du repos du corps, mais également le repos de l’organisation psychique consciente. Ce qui laisse normalement grâce au rêve toutes les possibilités d’exprimer ses désirs les plus inconscients.

Bien que les besoins primaires du corps, comme l’alimentation ou le sommeil entres autres,  soient impératifs, on constate aisément que ces fonctions naturelles de l’humain peuvent être perturbées.

L’anxiété, les angoisses peuvent littéralement « empêcher » ce sommeil si vital.

Nombreux sont ceux qui peuvent témoigner de l’impossibilité à dormir malgré un état avancé de fatigue, voir d’épuisement. D’autres rapportent l’épuisement  systématique dès le réveil. Signe souvent de tracas et autres idées obsédantes qui polluent à leurs insu leurs rêves ou cauchemars

Le sommeil n’est alors visiblement pas satisfaisant, pas réparateur, il ne procure plus ni satisfaction des besoins naturels, ni apaisement des tensions  de la journée.

L’insomnie et les perturbations du sommeil sont aussi répandues que les troubles alimentaires. Ils ne sont jamais sans incidence sur l’équilibre de l’individu.

Il peut s’agir de troubles passagers, ponctuels, souvent consécutifs à des inquiétudes repérées. Il n’y à alors pas vraiment lieu de s’en alarmer, surtout si la qualité du sommeil se rétablit lorsque les soucis s’estompent.

Par contre, la récurrence, voir la perturbation chronique du sommeil, est une « alerte » à ne pas banaliser.

Le sommeil est un indicateur très fiable de l’équilibre psychique ( début de dépression entre autre ) que les somnifères masquent plus qu’ils ne traitent.

Les troubles du sommeil peuvent être traités par la psychothérapie d’autant qu’ils s’accompagnent souvent d’autres troubles liés à la relation à l’autre, à la concentration, à l’agressivité, au dynamisme général….

Il n’est donc pas question de consulter à la première  » nuit blanche » mais d’entreprendre de rechercher et de comprendre les causes qui empêche le corps de trouver son repos vital.

 

 

Joelle Levy,
Psychologue a Tel Aviv – Israel.